28 mars 2007

Mes premières vacances

Diego a visité sa famille espagnole. Nous redoutions son impatience face à 5 heures de trajet. A l'aller, la fin de nuit et la nacelle nous ont bien aidé à temporiser le "marroneur" , par contre au retour, la longueur du détour familial a eu raison de sa patience et bien évidemment de la notre. Après réflexion et analyse, je pense et j'espère que ce chouinage incessant était et est toujours dû en partie à une satiété incomplète. En effet, depuis que Diego mange exclusivement à midi du solide, il devient râleur. Ce phénomène est apparut un jour bien après le déjeuner au moment de siester. Des pleurs suivis de cris ont finis par me convaincre que cela devait être de la faim. Les 120 ml parcourus en 3 minutes et on peut reprendre une activité normale. Il faut dire aussi que la poussée dentaire le tiraille.
La rencontre avec les espagnols (enfin les catalans) s'est bien déroulé dans l'ensemble. Le catalan n'est pas trop éloigné des "areuh aga gazous gazis" qu'on peut lui raconter parfois. D'ailleurs je progresse plus en "aga" qu'en catalan qui est vraiment une langue qui massacre le castillan.
Enfin, ces vacances ne laisseront aucun souvenir à Diego sinon quelques photos sur la promenade et aux balançoires bercées par une brise ensoleillée.

Mon premier repas


Diego mange du solide depuis son cinquième mois.
Après les compotes (première compote : pomme-pruneau sur la photo), avec une préférence pour pomme-abricot, il a pu gouter aux soupes maison avec un premier essai en Espagne avec la soupe "patata zanahoria" de mamie Rose. La première bouchée était accompagnée d'une grimace naturelle, bien que contenue, du fait que la carotte espagnole apporte
ce petit gout sucré qui lui plait tant. En effet, au fil des repas, on s'aperçoit inévitablement de son penchant pour le "sucré" (entre guillemet car nous privilégions le "sans sucre ajouté"). Habitué à descendre les biberons à la vitesse moyenne de 44 ml/minute, il comprend mal pourquoi il faut remplir sans cesse la cuillère. Cela se traduit par des mouvements de tête d'arrière en avant et de gauche à droite accentués par des cris d'origine douteuse. Autant vous dire que comme en cette période électorale, les va et vient entre la gauche et la droite sont souvent source d'accident et autres gaffes (une lichée d'abricot dans l'oreille, ça évite aussi d'entendre des anneries "bleu blanc rouge" ;-).