26 juillet 2007

Derrière les barreaux, toujours plus haut

Cette semaine, Diego a appris que les barreaux de son lit ne servaient pas qu'à s'emmêler les guiboles mais aussi à être de formidables alliés pour prendre de la hauteur. Ainsi, nous l'avons retrouver tout fier, debout dans son lit, à sautiller ou presque, et toujours à vouloir mordre le bois pour soulager ses gencives si lisses et dures.
De plus, on a atteint le stade du "je ne sais pas comment faire pour lui enfiler une couche". En effet, la posture couchée sur le dos ne semble plus du tout l'intéresser. Il pencherait plutôt à droite ou à gauche pour finir très facilement à plat ventre (il dort maintenant sur le ventre, c'est son choix). Nos injonctions sont vaines, il faut alors l'habiller debout ou utiliser la force de deux adultes consentants.
Ce qui est clair c'est qu'il faut être en forme physique et mentale pour s'en occuper !

17 juillet 2007

On n'arrête pas le progrès...


Pendant que la France rentre dans une ère de progrès douteux, Diego continue son apprentissage de la vie ; Il agite la main frénétiquement pour dire au-revoir, il essaie de répéter pas mal de sons qu'il entend, il arpente les couloirs de son habile trotteur, il s'échappe houdinesquement de sa gigoteuse pour s'emmêler les jambes dans les barreaux du lit, il se retourne aisément pour être prêt à partir à quatre pattes, juste prêt car il manque encore le coup de rein, il veut gouter à tout ce qu'on mange, jusqu'au plus étonnant comme le citron, la bière et le kebab de veau, une préférence néanmoins pour les fruits de saison, pastèque melon et pêche qui fondent dans sa petite bouche dépourvue de dents...
A défaut d'être payé plus, je travaille moins et profite de mes journées de réductions de temps de travail pour gagner beaucoup plus. En effet j'ai passé deux semaines de progrès à garder et regarder mon fils. Je me paye en rires, en sourires, en bisous baveux, en onomatopées et mimétismes ... et ça, ça n'a pas de prix.